Professeur Ana Petcu
Collège "Matei Basarab"
Il y a beaucoup d’eurosceptiques ; moi, je n’en fais pas partie si c’était seulement pour la fantastique opportunité de voyager et de connaître d’autres pays et d’autres styles de vie. Si vous n’avez pas encore essayé les projets Comenius, il faut absolument le faire : il y a tout d’abord les mobilités individuelles (vous pouvez vous former à l’étranger en utilisant l’argent de l’UE), ensuite il y a les projets bilatéraux et ceux multilatéraux qui vous donnent la possibilité de visiter d’autres pays membres de la communauté européenne et non seulement.
Collège "Matei Basarab"
Il y a beaucoup d’eurosceptiques ; moi, je n’en fais pas partie si c’était seulement pour la fantastique opportunité de voyager et de connaître d’autres pays et d’autres styles de vie. Si vous n’avez pas encore essayé les projets Comenius, il faut absolument le faire : il y a tout d’abord les mobilités individuelles (vous pouvez vous former à l’étranger en utilisant l’argent de l’UE), ensuite il y a les projets bilatéraux et ceux multilatéraux qui vous donnent la possibilité de visiter d’autres pays membres de la communauté européenne et non seulement.
Notre projet s’appelle « Sing
Act » et c’est vrai, il est en anglais mais nous avons profité du fait que
l’un de nos partenaires est la France pour communiquer non seulement en anglais
mais aussi en français. Il s’agit d’un projet multilatéral qui réunit 6
partenaires (la Turquie, la France, la Suède, la Bulgarie, la Roumanie et la
Pologne) autour d’une chanson qui représente juste un prétexte pour communiquer,
pour se comprendre et s’accepter mutuellement. Même si la langue de
communication est l’anglais, on utilise fréquemment d’autres langues de
communication : le français, mais aussi le russe ou l’allemand. On se
visite, on partage des expériences didactiques, on se découvre à travers la
chanson, la danse, la gastronomie, la façon de réagir et de communiquer. C’est
une expérience enrichissante qui justifie pleinement l’intention européenne de
promouvoir la diversité culturelle et l’apprentissage des langues.
La deuxième mobilité a été organisée
par la France, c’est le collège Honoré d’Urfé de Saint-Etienne qui nous a
accueillis pendant une semaine, en mars 2013. Nous étions 5 professeurs et 4 élèves
et c’était un vrai festin de culture et civilisation françaises : on a découvert
le système d’enseignement français (qui, surprise, est plus stricte que le nôtre),
on a participé aux ateliers de musique, de peinture, de langues, on a participé à une journée « Portes ouvertes »,
on a visité Lyon, on s’est régalé de la cuisine française, on a chanté et dansé
et on a fait la fête. Même si Saint-Etienne est assez loin (il faut un avion,
un train et un bus pour y arriver), on a
découvert une communauté très ouverte qui a d’excellents programmes d’intégration
des étrangers. Nos amis de France ont été extrêmement chaleureux et on peut
dire qu’il y a eu une sorte de connexion entre l’équipe roumaine et celle française.
Une affinité de la langue, de la culture, du style de vie qui a motivé élèves
et professeurs participants. Nous espérons que notre attachement à la langue
française ira grandissant d’année en année.
Si vous n’avez pas encore essayé
l’aventure européenne, il faut absolument le faire. Ça vaut la peine et les
dossiers pour les mobilités individuelles peuvent se déposer jusqu’en
septembre. C’est une expérience unique et même si le côté administratif peut être
parfois accablant, une fois arrivé en France, on oublie tout et on se régale.
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